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Cosmopolitis. Jeff Bergey (Extrait)

Aaah ! ... l'humain ! L'humain et sa bêtise... l'humain... et sa connerie ! Ici, dans son monde... son monde "facebookien"... c'est vraiment le monde du vide... du n'importe quoi ! ... mais, surtout ! ... insipide, qui ne mène à rien ! Regardez le spectacle... carnaval avant l'heure ! ... ici ! ... c'est vraiment la cour des miracles. Il lui faut, toujours sa petite dose de paillettes... sa bonne dose de "moraline"... y faire sa starlette... jouer à la demi-pute ! ... sexy ! ... qui quémande… sa vaseline… mal coiffée... mais bien apprêtée... sa rebelle ! ... bien calculée ! ... nous souriant, comme une conne !… comme, la publicité… faussement ! ... bien glacée… de la salope sortie tout droit, de chez Lancôme… ou la salope… mondaine…de chez Givenchier ! ... en nous inondant de selfies !... Ici, règne en maitre... la connerie... la lourdeur, de la bêtise ambiante... aussi dégueulasse... que le poulet avarié... du premier KFC à chier que tu vas bouffer ! Se confondant avec… l'insipide... l'abjecte.

Marchandisation des corps… marchandisation du tout !… marchandisation fourre-tout, mais… du vide surtout ! Ils, elles passent plus de temps ici ! ... à perdre leurs temps… que de prendre le temps de vivre ! D’y vivre, les joies de l’amour… les joies de l’émotion… du réel... du temps libre. Ils, elles,,. ne sont que froideurs… sur papiers glaçaient !… dans la politique… dans la rhétorique… dans l’hystérique… dans le verbe, mais plus dans l’émotion. Celle-ci, d’ailleurs ! ... dans leurs cœurs, a perdu tous ses charmes… n'y coule plus à foison, des jours meilleurs. Tout est fait… ici ! ... pour qu’ils, elles… en perdent le temps ! ... l’essentiel !… ils, elles, ne sont… que des pantins ! ... des coquilles vident… bien lobotomisaient ! ... aux sacro-saintes lois du marché ! ... du tout en solde… comme eux d’ailleurs ! Ils se consument… comme ils, elles se consomment… aujourd’hui ! Tout acheter… tout vendre… tout en solde… même, leurs culs ! ... pour y faire, plus de vues !

Ils, elles… ne sont plus que froideurs… sans passions !... Se répandent, comme un virus… une tumeur cancéreuse… s’étalent ici ! ... en abondance…pour du vide… leurs petits riens ! ... s’étalent ! ... comme on n’écrase la merde ! ... comme le goudron qu’on étale sur la route… aussi cons… aussi connes ! ... aussi indigeste… que le plus dégueulasse… des pâtés en croûte ! ... durs à l’extérieur… et mous à l’intérieur ! Ils, elles… sont un poison… me sont toxiques ! ... me sont pas indispensables à ma vie ! En fait… j’ai bien dû trop les aimaient… pour en arriver à les détester à ce point, aujourd’hui !

Car, comme le dit le vieil adage… plus de vert… moins de bruit… plus d’arbres… moins de connards… moins de connasses et leurs conneries ! Il est vrai que je leur préfère… la compagnie des arbres… car, ils ont plus de conversation, vont à l’essentiel… ils n’ont pas besoin de m’envoyer… mille images, sordides à souhait ! ... car, il suffit de fermer les yeux… pour les écouter chanter… me chanter, les doux mots… amour et tranquillité.

Pourtant… pourtant ! ... s'ils, elles savaient… que notre vie est un voyage… À chaque escale que nous faisons… une histoire… avec ses rimes… ses vers à la Prévert… ces peu de joies et beaucoup de déception… même si ces dernières… sont nombreuses, tumultueuses à souhait… à chaque escale… une nouvelle vie… un déchirement… un nouveau voyage… un nouveau départ. Même si parfois, on regarde en arrière… avec des regrets… les mains collaient à la fenêtre… regardant les yeux remplis de larmes… de rares et doux visages… que nous avons aimaient… et qui s’effacent dans la nuit… puis, à la prochaine escale… s’effacent… s’oublient… et que même l’histoire… notre histoire… ne repasse pas les plats… prenons le temps de vivre… l’amour, le vrai… l’essentiel.

Car, nous savons tous… qu’à la fin de notre voyage… les yeux fermés à jamais ! à la dernière escale… que tout sera fini… Même si nous savons tous qu’un jour… nous nous retrouverons… pour y vivre… l’éternité en être désincarné... profitons tous ! ... surtout… de l’être aimé de notre vie… de notre réalité… aujourd’hui ! Car, peut-être… que bientôt… il sera parti… il sera trop tard… et tout sera fini.

Parce que… vivre avec des regrets… c’est se tuer chaque jour… un peu plus !

Jeff Bergey. Extrait de : Cosmopolitis. (Essai)

© 2018 - Tous droits réservés.

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