top of page

"La gueuse... la gueuse, je te hais."


"La gueuse... la gueuse, je te hais."

Mais Ô, combien d'hommes perdus dans ce monde Qui se barre en sucette, et part, en déclin Ne sachant plus quoi faire, de leur triste destin Ils sont comme une armée de pantins enivrés Attendant le réveil des cordeaux affamés.

Si un beau soir tous ces salauds, qui nous gouvernent Pouvaient seulement se pencher sur mon lit Le lendemain, tous leurs drapeaux, seraient en bernent Quand, je chierai sur leurs démocraties Et annonceraient la trêve, au bout de nos fusils.

Je détruirai cette « raie publique » De leurs yeux assoiffés À grands coups de triques Pour qu’enfin, revive en France, la royauté.

Et toi, tu dors sur ton lit de tendresse Ignorant tous de ces assassins, aux croix gammées Brandissant, la démocratie, la gueuse, le socialisme, comme des putes, des prostituées Ô toi mon enfant, à l'heure où tu sommeilles Je ne sais plus s'il faut rire ou en pleurer.

Hélas, ce n’est pas dans les urnes Que nous pourrons vaincre et gagner Mais plutôt, en leur mettant un coup dans les burnes Pour enfin, les crever, les saigner.

Car, tant que nous aurons tous ces francs-maçons Qui nous gâche notre liberté, et nous cache l'horizon Toi et moi, Ô mon enfant, nous l'aurons toujours dans l'oignon à foison.

Sombres Poésies Jeff Bergey - Auteur : https://www.facebook.com/SombresPoesiesJeff/

Nota : la gueuse : pour "raie publique" - république.

-------------------------------------------------------------------------

L’insulte suprême :

Luc Châtel vient d’accuser Vincent Peillon de pétainisme à propos de la formule de « redressement moral ». Au premier degré, on peut y voir un juste retour de bâton envers des socialistes qui n’ont cessé de proférer la même injure envers l’ancien du gouvernement et ses hommes.

Mais au second, ce renvoi d’ascenseur exhale une odeur malsaine. L’invocation permanente des « heures sombres » dans le débat contemporain ne grandit pas la politique. Faudrait-il s’interdire toute parole rappelant la logorrhée de Vichy ? Mais on entrerait alors dans une logique de censure sans fin ! Certes les mots « redressement » et « morale » devraient être interdits, mais aussi ceux de « jeunesse », « d’école », « d’État », « d’ouvrier »

de « paysan », de “nation”, qui ressortent dans tous les discours de cette période, voire même celui “d’Europe” (Laval 22 juin 1942) !

Dans un pays anéanti par la débâcle militaire, l’essentiel de la classe politique, de l’extrême droite à l’extrême gauche (communiste), comme la plupart des Français, a accueilli l’armistice avec un « lâche soulagement ». Il s’est trouvé une infime poignée de héros, venus de tous les horizons idéologiques, y compris de la monarchie, pour vouloir continuer la guerre.

C’est un historien insoupçonnable de sympathie envers ce camp, Eugen Weber, dans son livre l’Action française qui l’écrit lui-même : « Dans tous les mouvements de Résistance, l’Action française (royaliste) s’est trouvée représentée, tant en France qu’au-delà des mers : Colette, qui avait tiré sur Laval, en était un ancien membre ; de même Henri d’Astier de la Vigerie, inspirateur de la résistance en Afrique du nord ; et Fernand Bonnier de la Chapelle, dont le père était un militant à Constantine et qui lui, réussit son attentat contre Darlan ; et Guillain de Benouville, et Jacques Renouvin qui mourut dans un camp de concentration ; et Honoré d’Estienne d’Orves, l’un des premiers fusillés de la Gestapo, et tant d’autres qui furent parmi les premiers membres de la Résistance. » [...]

La suite sur le site de Maxime Tandonnet :

Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page