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« Je danse seul… sans orchestre… sans musique… sans personne et sans rien »


« Je danse seul… sans orchestre… sans musique… sans personne et sans rien » J’ai cherché après toi… et tes manières bizarres Aveugle et fou je fus… à la lumière de ton phare Même ici… encore aujourd’hui… mes idoles pour toi… en ont eux… que des amours qui s’immolent De cette plume aujourd’hui… qui me broie et me tue… même mes mots… y dansent seuls… dans de folles farandoles Pourtant ce soir… l’orchestre n’en joue plus… mes mots en vers… mes mots doux Ils s’échouent… d’amour fou… s’y suicide à jamais… sur ce carnet à spirales Sûrement que ce soir… s’ils en réchappent encore… ils n’en seront plus que des cadavres à Carthage. Car…nous avions toi et moi… un amour sombre Et que toi et moi… nous avons aimé… seulement que nos ombres. Sa musique aujourd’hui… n’y chante même plus la belle mélodie… de toi et moi… de nous… unis… dans la vie Seulement… que des notes… de sanglots harmonieux… berçant à jamais… des maux amoureux de l’ennui Seulement… que des vers… et des rimes… qui m’assassinent… sur des mots… pour des maux tristes en poésies Sûrement… qu’eux aussi… finiront par succomber… dans ces tranchées… dans une belle tuerie. Alors… dans cette pièce… où j’écris… ou je crie aussi… les humeurs délétères Mes pleurs… mes douleurs… mes prières aussi… en misères Je danse seul… comme toujours… ici et là… encore ce soir aussi… avec ma plume… et mes clopes qui me consument. Peu à peu… à petit feu… dans cette chambre funéraire Je danse seul… sans orchestre… sans musique… sans personne et sans rien Dans mes pleurs en écrin… qui se font encore si malsains… et qui m’y chantent à tue tête… mes vers assassins. Qui sait… peut-être que dans mes nuits d’insomnie… je finirais par y voir des amis… ou des ennemis imaginaires S’il le faut aussi… je m’en inventerai des milliers… des millions… en guise de compagnons Ils viendront eux aussi… à leur tour… m’envahir à foison… mes vieux démons Ils s’inviteront dans mes nuits somnambules… y perturber mon crâne… mon tendre vestibule Dans ses nuits assassines… que Sabine comme toujours… assassine Lentement…. Lentement… dans mes rimes et sanglots… qui s’y confondent aujourd’hui… en sourdines Et mes couleurs sur ma peau… elles aussi en sanglots… si fanées à force d’en pleurer…finiront elles aussi… par m’y faire un tableau Un triste scénario… qui finira par me faire… lui aussi… la peau. Car…nous avions toi et moi… un amour sombre Et que toi et moi… nous avons aimé… seulement que nos ombres. Et je sais aujourd’hui… que personne ici N’y viendra y danser…en face à face… en corps en accord Plus jamais y danser… à s’y épouser… sur les rythmes… du verbe aimé Car… plus personne ici… ne viendra au banquet Alors… moi qui y danse encore seul ce soir… j’éteindrai la lumière en sortant. Car…nous avions toi et moi… un amour sombre Et que toi et moi… nous avons aimé… seulement que nos ombres. Jeff Bergey – « Je danse seul… sans orchestre… sans musique… sans personne et sans rien » Extrait inédit qui devait figurer dans : Mémoires d'un homme post mortem. - d'un homme (déjà) mort. Texte sous copyright - © 2017 - Tous droits réservés. Sombres Poésies Jeff Bergey - Auteur : https://www.facebook.com/SombresPoesiesJeff/

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