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Éden Lointain. Les Histoires d'Amélia et la Culture Geek - Critique du livre éden lointain.

16 février 2017

J’ai donc lu le recueil de poèmes, publié chez Évidence éditions, dans la collection Électrons Libres : Éden Lointain de Jeff Bergey. Premier article pour la rubrique « poésie » que je crée enfin. J’ai, cependant, déjà donné mon avis sur un autre recueil de poème de cette même maison d’édition mais dans le webzine pour lequel j’écris : Essences de la Marquise de Carabas.

Résumé : Éden Lointain, livre atypique dans sa construction. Roman poétique nous entraînant et nous faisant voyager dans les tréfonds et les méandres de l’âme humaine. Une voix sortie d’outre-tombe qui raconte son histoire, une histoire vraie, une histoire vécue par son auteur, dont beaucoup de personnes se retrouveront. Un prélude à voir sa propre mort en fasse ou sa propre folie. Une quête d’un paradis perdu en enfer.

Quand je lis des poèmes, j’ai toujours cette habitude scolaire de chercher les figures de style. Voilà une manie bien particulière mais c’était toujours la première chose que l’on faisait au lycée et même au collège. Parce qu’on ne peut pas étudier un texte sans en avoir décelé les ficelles. Bon, je ne vais pas non plus écrire un commentaire (le cauchemars de tous les élèves de première qui passent le bac de français, du moins, c’était le mien) ou une dissertation.

« Notre amour Aurait pu s’appeler Cassiopée Voie-Lactée Ou Orphée ! »

Ce recueil est donc constitué d’un grand nombre de poèmes, tous s’illuminant d’une même passion (bien que le mot « illuminant » ne soit peut-être pas adapté) : l’amour. Que ce soit l’amour pur et charnel, que le désir morbide et inconstant, on a le droit à tous les genres pour notre plus grand plaisir. Quand j’ai réfléchi à la ligne conductrice du recueil, au fil qui reliait tous les poèmes entre eux, j’ai bien évidemment pensé à l’amour mais pas seulement. Ce recueil évoque les moments d’existences des individus, les instants de vies attrapés, ces petites étapes que certains ont vécu et que d’autres ont tout simplement loupé… C’est là, que je trouve le résumé plein de sens. Parce que c’est tout à fait ça : « nous faisant voyager dans les tréfonds et les méandres de l’âme humaine ». Malgré ce fil d’Ariane, j’ai eu, tout du long, cette sensation un peu décousue. Comme si ces poèmes n’avaient rien à faire là. Comme s’ils étaient juste accolés les uns aux autres, sans réel lien.

Comme je ne peux pas taire mon esprit scolaire, parlons un peu de la forme de ces poèmes. Je peux clamer haut et fort que Jeff Bergey vit bien à notre époque où l’ère est à la technologie. J’ai relevé quelques expressions propres à notre époque : « selfies » ou encore « game over ». Cette modernité rend les textes d’autant plus intéressants, car profondément ancrés dans le temps. Cela fournit d’ailleurs un contraste particulier, car on a une poésie qui parle d’un sujet intemporel et a contrario, un vocabulaire dans l’ère du temps. On a là, une poésie libre avec néanmoins beaucoup de figures de style (les voilàààààààààààà !), on reste donc tout de même dans la poésie « classique ». Quelques citations se glissent également ci et là.

« Aujourd’hui c’était la saint amour bonne fête à toutes les victimes. »

Je vais maintenant vous parler, assez rapidement, de mon petit poème « coup de cœur ». Ce qui est dommage est qu’ils n’ont pas de titre, je ne peux donc pas vous donner le sien. Cependant, ceci fait réfléchir. Pourquoi cette absence de titrage ? Peut-être parce que le poème est le recueil entier en fait ? Aha ! Bref ! Ce poème, qui a attiré mon attention, évoque l’ombre de la bien-aimé du narrateur. Il parle de sa profonde tristesse de ne plus pouvoir aimer à cause d’un cœur meurtri et trop souvent ravagé par un amour sans doute à sens unique. Ce poème est plutôt sombre et le champ lexical de la mort est très présent. J’ai vraiment ressenti toute l’âme du recueil à travers ce poème.

Au final, parce qu’un jour il faut conclure, j’ai beaucoup apprécié cette lecture. Je ne pensais pas que j’arriverais à écrire quelque chose mais en fin de compte, il suffit de se lancer. Je ne sais pas si j’ai vraiment réussi à capter toute l’essence de ce recueil mais sachez que j’ai passé un très bon moment. C’est un style différent que je vous conseille de découvrir ! Pour vous le procurer, c’est par ici.

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